PORTO
Nos yeux fièvreux, entaillés, assoiffés de faim
Nous suggéreraient de nous prendre par la main
Puis nous pourrions danser entre ces murs hautains
Et fêter le chatoyant passé de demain.
[Senteurs de chlore et de maquillage
Vapeurs tournoyantes des vins et du sel
Ballet d'innombrables ailes dans la trame infinie
De la descente des nuances crépusculaires.
Maisons de poupées russes, têtes hautes, orgueil conservé
Malgré la brûlante déchéance du passé -
Improbable emboîtement du vieux, du récent
Héritage ancien figé, incessamment renouvelé.]
[...]