kukka.lykoori

Faire vrai consiste à donner l'illusion du vrai

Samedi 16 mai 2009 à 1:57

De l'amour dans les manèges enchantés. Manèges secrets.




Des corps collés les uns aux autres, sacrifice collectif aux vibrations musicales. Vibrations intérieures.





Des lumières partout, mais un ciel manquant d'étoiles. Un manque flagrant.

Jeudi 7 mai 2009 à 20:39


Il y a, vous savez, ces envies soudaines qui viennent de nulle part ou de partout. Vouloir d'un seul coup manger un kebab, ou bien écouter une chanson précise. Là, maintenant, ce dont j'ai envie, c'est de m'envoyer en l'air. Avec n'importe qui, pourvu que ça soit un inconnu, une fille ou un mec, moche et stupide, je m'en fous. Je ne connaitrais même pas son prénom, il ne connaîtra pas le mien, je passerai juste une nuit à ne pas penser, ne réfléchir à rien, si ce n'est de donner du plaisir et en recevoir. L'alcool et la drogue ramènent les souvenirs, à la fois émoussés et pourtant plus aiguisés. Avec le sexe au moins, on s'oublie vraiment - parfois.

Oublier ces fantômes, qui viennent gratter la vitrine de mes certitudes, qui de leurs ongles font crisser le verre fragile qui maintient mon équilibre psychologique. Il est déjà fendillé en plusieurs endroits, et les flammèches me consolent de moins en moins. Je craque, je craque ces bouts de bois, qui vite deviennent noirs. Ils vivent, si peu de temps, chaleur éphémère dans lesquels mes pupilles se noient et s'embrasent. Brûler les soupçons, les peurs et les incertitudes, mais lorsque survient la peur, le foyer s'éteint, et tout retombe dans la sombre obscurité du doute.


Oublier que j'en viens à ne plus les supporter.
Oublier qu'ils me semblent infantiles.
Oublier leurs rires, qui pourtant m'apportaient dans chaleur autrefois, et qui désormais m'emplissent d'amertume. De Vitriol selon Coelho.
Oublier que les seuls fois où je me sens vivre, c'est quand je redeviens gamine, comme eux. Ou bien quand je vide une vodka sur le parvis de la ville, plus misérable que tout.
Oublier tout en sachant pertinemment que "ça" reviendra.

 

Il faudrait changer. Mais quoi ? Et est-ce que j'en ai vraiment envie ? Au moins la vie ne me paraît plus si ennuyeuse.


La Petite Fille aux Allumettes, ou le conte inachevé de l'éternelle indécise maso.
 



[Ambrose ou Ombrase ?]

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