kukka.lykoori

Faire vrai consiste à donner l'illusion du vrai

Mercredi 22 octobre 2008 à 21:11

Comme quoi, tout peut arriver...


[*.*]

Qu'Elle ne me surprenne pas.

Qu'il m'arrive quelque chose qui soit imprévu et de positif à la fois.

Que je me fiche des résultats d'analyse.

Que j'aie de l'argent sur mon compte.

Que je détourne ma jalousie.

Que je L'aide alors qu'Elle est à l'autre bout du monde.

Qu'Elle vienne me parler.


Qu'Il soit là.


Qu'Il m'ait répondu.

Que je regarde Gossip Girl.

Que je raconte ma vie sur un blog.




Que j'obtienne ma prépa ?
Que mon futur rejoigne mes yeux vers les étoiles?
Que mes mots sachent s'écrire et m'exprimer ?
.*|*.
Que je retrouve cette euphorie d'à peine à soir, d'à peine deux heures ?





[Rien à voir, mais envie de faire ma blogueuse (H) : mise à jour des catégories xD]

Samedi 4 octobre 2008 à 21:07

Vous savez, il y a ces journées...


Ces journées où l'on se réveille en se disant que tout va bien aller, que ce seront autant de bons moments pour faire le plein de moral, entre deux semaines de stress.
La motivations aux premières (ou dernières) heures du matin fut si forte que je fis même des maths. Une première pour un samedi matin.
Puis on va de Charybde en Scylla. Tout dégringole et s'effondre au fur et à mesure que les heures passent. Et, tandis que je me morfonds en regardant des séries débiles et à perdre à des blind-test, il a qui ne répond pas. Qui râle. Qui s'impatiente. Qui étale indécemment son bonheur devant mes yeux frustrés. Qui me fait envier. Qui s'excuse inutilement.

Alors je pars de mauvaise humeur dans les rues, désertes de ce côté du terrain vague et de la caserne, même - et surtout - une samedi à 15h. Je me perds presque sous le siel dont le gris acier fait peser une chape apocalyptique et léthargique sur ma tête, heureusement protégée par un casque. Saez y déchire ses larmes. Histoire que je me sente moins seule. Ou pas.

[Que tout est noir... Comment te dire que tout est noir ? ... Comment j'ai peur... Comment j'ai froid...]
|-Saez-|

Et puis je la croise. La femme -de son âge- que je respectte le plus. Je ne sais pas comment elle fait pour conserver et dégager cette chaleureuse vitalité et cette créativité... En deux minutes à peine, elle m'a offert sur un plateau d'argent mon sourire et sa chance. Je crois que j'ai rarement été aussi reconnaissante.
Et là-bas, j'oublie tout entre les plots, virevoltant face aux miroir, seuls intacts dans mon monde, en me battant tout en sachant qui va gagner, en parlant bolas et coiffure, (LE) tulle et lumière noire, restaurant et inscriptions. Cela ne devait durer qu'une heure, j'y suis finalement restée plus de deux heures, juste à écouter leurs conversations, les phrases musicales, à entrer et sortir de rideaux fictifs et à apprécier le repos que m'offrait le parquet. En définitive, ce que je croyais être une contrainte, la seule ombre au tableau de ma journée s'est avérée en fait être la seule couleur (sous lumière noire ? =D). J'les aime bien en fait.

J'en suisrepartie, deux sabres, deux dagues et deux rapières dans les mains. Comme il m'a dit, avec ça j'aurais de quoi me défendre si j'étais agressée. Comme je lui ai répliqué, si quelqu'un ose même m'approcher. Non c'est pas fait exprès la déchirure. D'accord, le bouton sans la carte pour le portail de derrière. Merci *pour ce que vous ne pouvez imaginer* et bonne semaine.

Dehors, le ciel est toujours aussi déprimant. Aussitôt la grille verte ou verte - ah non ouverte (ok, moi ma gueule)- la mélancolie s'abat à nouveau sur moi et m'assaille comme une amie dont on ne veut pas mais dont on accepte cependant la graine noire et le manteau ironique qui a goût de vieille larme. Vite mon casque. Un gosse me dévisage. Un vieux aussi. Un sourire apparait malgré moi sur mon visage, entre deux mèches soulevées par la brise insolente. Un peu amer. C'est marrant, ce coût de cendre pourrie me rappelle quelque chose...



Ma "fabuleuse" journée, peut-être ?

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