kukka.lykoori

Faire vrai consiste à donner l'illusion du vrai

Mercredi 7 avril 2010 à 19:50

Encore une bouffée ou deux, et puis tournez manèges dans ma tête. Quand mes idées font de telles farandoles, j'en viens à oublier tous ces problèmes si futiles qui me prennent cependant tellement la tête. Lorsque vous avez mal quelque part, votre cerveau se focalise sur cette douleur et l'amplifie ; c'est pourquoi il faudrait que je m'occupe l'esprit ; mais mon esprit à moi, c'est un puzzle. Lézardé, morcellé, déchiré, écartelé. De partout, dans toutes les dimensions.
Alors laisser un bazar artificiel s'installer à la place, ça m'apaise. J'écoute la vie qui monte des trottoirs en contrebas. Jeudi soir en ville étudiante. Les échos d'alcool dansent à mes oreilles. En bas, l'agitation de la vie empressée, en haut le calme de l'infini serein. Contempler les étoiles achève de m'apaiser. Si seulement je pouvais m'y rendre, m'y jeter à corps perdu.


Il serait tellement beau de pouvoir plonger vers le haut.

Dimanche 28 mars 2010 à 20:01

Vieillerie inachevée (comme souvent) de l'été dernier :


PORTO

 

Nos yeux fièvreux, entaillés, assoiffés de faim
Nous suggéreraient de nous prendre par la main
Puis nous pourrions danser entre ces murs hautains
Et fêter le chatoyant passé de demain.

[Senteurs de chlore et de maquillage
Vapeurs tournoyantes des vins et du sel
Ballet d'innombrables ailes dans la trame infinie
De la descente des nuances crépusculaires.

Maisons de poupées russes, têtes hautes, orgueil conservé
Malgré la brûlante déchéance du passé -
Improbable emboîtement du vieux, du récent
Héritage ancien figé, incessamment renouvelé.]

[...]

Lundi 14 septembre 2009 à 19:43



"... et là j'ai pas trouvé la suite.
-Vous démissionnez bien vite quand même."

Lui montrer mon brouillon tout raturé, témoin de plus d'une heure de recherches infructueuses et frustrantes ? Et prendre ainsi le risque de s'entendre dire :

"Et avec tout ça, vous n'avez même pas approché de la solution ? Faudrait voir à devenir efficace maintenant".

*Mais qu'est-ce que je fous là, bordel ?*
 

En même temps, j'avais pas trop le choix. Pardon, on a toujours le choix. Je la refais : je n'avais pas de choix plus satisfaisant. Alors je me contente de compromis, comme dans tous les domaines. Ma vie n'est même pas en noir et blanc, juste grise et fade. Même la prépa, c'était drôle les premiers jours. Comme tout ce que je connais. Et puis ça devient une corvée, comme pour tout. Des fois, les couleurs se ravivent, pour quelques minutes,voire quelques heures. Faut croire que je suis une éternelle insatisfaite. Si seulement je pouvais exceller dans un domaine, un seul. Et puis, c'était prévisible. Que les autres ne se rendraient pas compte de ce que ça allait me demander. Non je ne peux pas te téléphoner. Non je ne peux pas te voir. Non je ne peux pas sortir. J'révise comment c'est fait un sécateur, c'est tellement plus fun. Allez, au plaisir.

Vendredi 12 juin 2009 à 22:34

L'ennui s'égrène sur les cendres du Temps.
 

Dernier jour. Dernière fois que je voyais certaines personnes. Derniers cours de lycée. Je reviendrai dans ce bâtiment la semaine prochaine, pendant six jours et demi. Et je le quitterai définitivement. L'année prochaine, pour la première fois depuis sept ans, je ne ferai pas l'éternel même chemin, dans le Rue aux Cookies. Cette rue pavée, qui sent les croissants et le pain chaud le matin, le kebab et les grillades le midi, l'alcool et la clope le soir. Cette rue pavée si vivante, si animée, où marcher avec des talons est un véritable parcours du combattant.
Tant de dernières fois, et pourtant... et pourtant aujourd'hui, quand je suis partie, seule - attendant que certains partent, mais m'éclipsant avant que d'autres se décident à quitter leurs fauteuils -, et qu'on m'a rappelé que c'était ma dernière journée de lycée... et bien, j'aurais du, comme tout le monde à cette époque de l'année, ressentir quelque chose. La tristesse de laisser derrière moi certaines connaissances, des milliers de souvenirs (ceux de l'endroit où j'ai passé presque la moitié de ma vie), ou bien la joie d'enfin quitter ce lieux, d'aller vers du nouveau, vers l'inconnu.

Mais non. Rien de rien. J'ai haussé les sourcils et tourné les talons, avant que quelqu'un ne se décide à me suivre. Il y avait juste un vide, un grand vide. Quelque chose d'immense. J'avais beau chercher dans les tréfonds de mon âme - pour peu qu'on puisse la fouiller -, rien de rien. Il y a des fois comme ça où je ne ressens rien. Je ne me sens pas vivre. Je suis juste un pantin, guidé par des actions automatiques, logiques.

 
Je n'ai envie de rien. Ou plutôt, ce dont j'ai envie entraînerait inéluctablement par sa réalisation des conséquences dont je n'ai pas envie.

J'avais envie d'avoir envie.



 
Chez moi, personne. Que faire ? S'occuper l'esprit, surtout. Ne pas rester à traîner comme une loque, car alors se crée un cercle vicieux. Regarder un film ? Ouais. Boire ? Pitoyable en pleine aprèm. J'aime être pitoyable, et toutes les routes mènent au rhum, comme on dit. Et puis soudain j'avais envie de manger, manger mal et beaucoup. Pas grignoter un peu de chocolat. Non, j'avais envie de planter mes dents dans quelque chose de consistant et de bien gras. Un hamburger ou un kebab. Oui un kebab. Prendre mes clés, mon portable mon argent, remettre ces chaussures qui me font souffrir le martyre et hésiter. Se décider pour un Maxi Kebab Frites. Avec Ketchup s'il-vous-plaît. Il est 15h et alors ?
Que c'était bon. Satisfaire ses envies même les plus simples, sur un coup de tête. Pourquoi n'en suis-je pas capable pour le reste ? A force de les refouler pour pas qu'on ne devine ce que je désire, je ne ressens plus rien. Je suis une coquille vide, et même pas jolie. Et puisqu'il n'y a plus d'intérieur, tout est bon à jeter. Même pas capable de bosser.

*Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?*

Vomir les mots sur mon écran. Les livrer tels quels. C'est fou, j'arrive à ressentir quand j'écris. Quand je ris. Je ne suis plus jamais triste, plus vraiment. Juste mélancolique, énervée, consternée. Mais j'ai réussi à éradiquer la tristesse, je crois. A quel prix ?
 
Et puis ça faisait du bien de t'avoir au tél. Comme avant. J'suis crevée, mais je ne le regretterai pas. Car je me suis sentie revivre aussi hier soir.
 

Mardi 10 février 2009 à 18:38

La neige au sol, le plafond qui clignote.
 
La science des rêves, une maison hantée par des vivants, la chaleur de l'obscurité quand on l'affronte à deux.

Les sourires affichés puis perdus aux rues désertes, la fumée dans la maison du cashemire, contempler les vrilles du manège et de ses prisonniers enfantins.



***


Être entraînée par le tourbillon de la vie, ne pas toujours le comprendre mais l'accepter, comme son reflet dans le miroir.



[It's so rock and roll to be alone]

Jeudi 5 février 2009 à 0:22

Hoplà, p'tit article de 00h09. Pourquoi ? Sans raison, sans doute. Enfin Spinoza et Leibniz me diraient sans doute que ce n'est pas sans rapport avec certains nerfs qui font la connerie de lâcher au moment où il faut pas, mais eux, ils me font chier x) Et puis j'ai placé le mot "chimpanzé" plus de fois qu'eux dans ma dissert' ce matin alors hein. Et puis j'ai aussi mis Matrix. *Genre la fille trop fière d'elle* (quoi c'est pas coolmylife.com ici ? Bah, quitte à être partie sur cette lancée...)

Et puis la vie au fond c'est sûrement pire cool, quand on a la confiance d'une huître atrophiée des yeux, parce que bon, on ne cherche pas le moindre mensonge dans ce que nous racontent les autres. Pourquoi je n'arrrive à faire réellement confiance aux gens qui me sont proches qu'après beaucoup de temps ? Ca fait un peu genre "carte señor, félicitations". Mais finalement, les gens en qui j'ai confiance, véritablement, se comptent sur les doigts de la main, c'est un peu dommage non ? La Freud dirait que c'est mon surmoi qui a été trahi, mais faut pas abuser merde, j'ai été trahie de quoi entre 3 et 5 ans (ah oui parce que c'est très précis la période du surmoi, sisi) ? Le Père Noël n'existe pas ? Ouais nan, ça limite je m'en foutais. Ou bien je faisais semblant de m'en foutre, par fierté ? Peut-être qu'elle vient de là, cette habitude de merde de faire genre ça me touche pas ? Et aussi de savoir faire genre ça me touche quand c'est utile ? Bon, j'admets, y a quelques personnes qui me grillent trop =D Enfin surtout une ou deux. 'Tain comment je raconte ma life, c'est ouf, ça déchire sa grande-tante en string léopard dans l'métro. Oopa.
Vivement vendredi soir que j'arrête de me griller les neurones... Ou en tout cas que j'me les grille à autre chose qu'aux cours.

"L'affirmation de ma liberté peut-elle se concilier avec le principe de déterminisme de la nature ?" Héhé.

Bon allez, moi aller dodo. Moi arrêter raconter merde. Moi éteindre à contre-coeur Mickey 3D.

[On aurait pourtant pu être amis, aller danser au bal. |...| On pourrait pourtant tous être amis, un peu comme les fourmis, mais les gens sont comme toi, toujours ils se méfient, alors la guerre ça m'étonne pas]
(Mickey 3D)

Mardi 11 novembre 2008 à 18:12

"So there's a broken mirror on my bed/I'll clean it up, so what ?"
                                                                                                        (The virgins)

(You don't have to be such a *** all the time - Don't be like that) [Je sais, quand j'ai passé le test Facebook, je suis le genre de copine "chiante"]


Mardi 11 Novembre : J'avait prévu de passer une bonne journée, j'en ai passé une très différente, mais pas mauvaise pour autant. C'est parti pour le racontage de vie :P

*J'ai retrouvé cette p*tain de feuille administrative si précieuse pour mon futur état de bachelière potentielle dans mes cours de chinois de 3e, allez savoir comment elle a atterrit là. En tout cas, si poster mes problèmes sur un blog les résolvent, je devrais continuer =D

*Comme mon rencard de la journée m'a ignominieusement lâchée à 11h39, j'ai râlé un bon coup en faisant un peu de cynisme au passage auprès de mes contacts MSN ayant eu la facheuse idée de me parler à cette heure.

*Et puis j'ai totalement changé de plans : j'ai refait (enfin j'ai commencé) un nouveau visage à ma chambre. Na. Et j'ai glandé sur MSN, Facebook, et je vais regarder un épisode de Gossip Girl. [Quoi je m'enfonce dans le mode associale ? C'est pas ma faute ce coup-ci ><]

*J'ai même trié mes cours, dont certains dataient de la 3e. Le tri, chez moi,ça donne grosso modo deux tas de feuilles éparpillées par terre : celles à jeter et celles (beaucoup moins nombreuses étrangement) à conserver et à essayer de ranger ailleurs que sous mon lit.

*J'ai même éprouvé le besoin de raconter tout ça sur ce cher blog, c'est dire (H)

*Maintenant, il ne me reste plus qu'à me motiver pour m'avancer sur mes DS et bacs blancs de jeudi. Ô Joie.




_"Si j'ai tort / Si tu m'aimes / A quoi je / Serre-moi fort" (Mlle K - Maman XY)

_"No one should fear what they cannot see/ And no ones to blam it's just hypocrisie" (Portishead - Elysium)

_"Moi j'ai rien à faire, y a personne qui m'attend" (Alister - Paris by night)

_Je suis comme vous, je vaux mieux que rien / Je ne suis pas fou, mais je le deviens (Salsedo - Yeah yeah)

_"Si j'respire toutes les 3 secondes, c'est pour pas grand-chose, si t'oublies mon âme [..] C'est p'têtre pour apprécier l'hyperventilation de tes soupçons" (Ludo Pin - 3 secondes)

Samedi 4 octobre 2008 à 21:07

Vous savez, il y a ces journées...


Ces journées où l'on se réveille en se disant que tout va bien aller, que ce seront autant de bons moments pour faire le plein de moral, entre deux semaines de stress.
La motivations aux premières (ou dernières) heures du matin fut si forte que je fis même des maths. Une première pour un samedi matin.
Puis on va de Charybde en Scylla. Tout dégringole et s'effondre au fur et à mesure que les heures passent. Et, tandis que je me morfonds en regardant des séries débiles et à perdre à des blind-test, il a qui ne répond pas. Qui râle. Qui s'impatiente. Qui étale indécemment son bonheur devant mes yeux frustrés. Qui me fait envier. Qui s'excuse inutilement.

Alors je pars de mauvaise humeur dans les rues, désertes de ce côté du terrain vague et de la caserne, même - et surtout - une samedi à 15h. Je me perds presque sous le siel dont le gris acier fait peser une chape apocalyptique et léthargique sur ma tête, heureusement protégée par un casque. Saez y déchire ses larmes. Histoire que je me sente moins seule. Ou pas.

[Que tout est noir... Comment te dire que tout est noir ? ... Comment j'ai peur... Comment j'ai froid...]
|-Saez-|

Et puis je la croise. La femme -de son âge- que je respectte le plus. Je ne sais pas comment elle fait pour conserver et dégager cette chaleureuse vitalité et cette créativité... En deux minutes à peine, elle m'a offert sur un plateau d'argent mon sourire et sa chance. Je crois que j'ai rarement été aussi reconnaissante.
Et là-bas, j'oublie tout entre les plots, virevoltant face aux miroir, seuls intacts dans mon monde, en me battant tout en sachant qui va gagner, en parlant bolas et coiffure, (LE) tulle et lumière noire, restaurant et inscriptions. Cela ne devait durer qu'une heure, j'y suis finalement restée plus de deux heures, juste à écouter leurs conversations, les phrases musicales, à entrer et sortir de rideaux fictifs et à apprécier le repos que m'offrait le parquet. En définitive, ce que je croyais être une contrainte, la seule ombre au tableau de ma journée s'est avérée en fait être la seule couleur (sous lumière noire ? =D). J'les aime bien en fait.

J'en suisrepartie, deux sabres, deux dagues et deux rapières dans les mains. Comme il m'a dit, avec ça j'aurais de quoi me défendre si j'étais agressée. Comme je lui ai répliqué, si quelqu'un ose même m'approcher. Non c'est pas fait exprès la déchirure. D'accord, le bouton sans la carte pour le portail de derrière. Merci *pour ce que vous ne pouvez imaginer* et bonne semaine.

Dehors, le ciel est toujours aussi déprimant. Aussitôt la grille verte ou verte - ah non ouverte (ok, moi ma gueule)- la mélancolie s'abat à nouveau sur moi et m'assaille comme une amie dont on ne veut pas mais dont on accepte cependant la graine noire et le manteau ironique qui a goût de vieille larme. Vite mon casque. Un gosse me dévisage. Un vieux aussi. Un sourire apparait malgré moi sur mon visage, entre deux mèches soulevées par la brise insolente. Un peu amer. C'est marrant, ce coût de cendre pourrie me rappelle quelque chose...



Ma "fabuleuse" journée, peut-être ?

Samedi 13 septembre 2008 à 14:04

The Pixies. Une sublime chanson aux paroles qui décrivent si bien mon esprit. Ou plutôt mon manque d'esprit. Je tourbillonne sans savoir comment distinguer le haut et le bas, et après tout je m'en fiche. A part dans mes quelques instants de lucidité où je prends conscience de l'inutilité et de la futilité de ce que je fais. Je cherche alors à me raccrocher à mes bouquins, à mes notes pour ancrer mon esprit. Mais il s'évade toujours : comment voulez-vous passez des menottes à un fantôme ? Plus évanescent que le gaz le plus léger...  Je ne suis même pas certaine de sa présence. En réalité, je suis indubitablement convaincue qu'il est absent la majorité du temps.

Il s'en est allé sur des chemins plus sucrés, égarés loin de ces immeubles de granit qui cernent ma chair. Il a fuit, pour jouer à la balançoire avec d'autres rêves. Aux boulevards croisés de nos fantasmes, en un jardin désolé où seule resplendit la lumière de l'espoir. C'est en ce petit parc que se sont réfugiés les derniers lambeaux d'imaginaire qui nous restent à tous. Et je puis vous dire qu'à eux tous, ils ne pèsent pas bien lourd. Voyez comme ils parviennent à tous s'entasser sur le toboggan de la liberté, glissant les uns contre les autres, raccrochés par des fils invisibles. Mus par une sublime révolte subconsciente.
Ils s'amusent ensemble d'images irréelles, des colombes bleues qui nagent parmi les pages soyeuses de milliers de livres, échoués ici après le naufrage du violon ailé. Et, là-haut, sur la pente du talus, un ange dont les pupilles sont cernées de noir tourbillonne entre ses jupes gonflées de l'air nocturne.


Et Il sombre. Les pieds en l'air, la tête sur le sol. Et Il s'interroge :               
Où est mon âme ?




(19 juin 2008)



Mardi 1er juillet 2008 à 23:07

*Aujourd'hui, j'ai fait taper du chinois sur ordinateur à des CM2. Amusant.
[中国人喜欢吃饺子] XD (no coment)

*Je leur ai aussi fait regarder de la super musique en vogue en ce moment en Chine... Xi Shuashua-The Flower (erk X_x)
"你是我 babe" v_v

*J'ai découvert, avec force hilarité, le métal chinois :

*Je compte m'acheter du déo pour demain (pour en faire quoi ? A vous de le deviner...)
[Your head will collapse, and you'll ask yourself : Where is my mind ? -The Pixies]

*Je compte aussi *Lui acheter un corset (*_*)
[An Aphrodite for mortal souls - Nightwish]

*Je m'écoute Colchique mon amour de RoBERT et Where is my mind des Pixies en boucle.
[Tombez, tourbillonnez, en rondes monotones-RoBERT/With your feet in the air and your head on the ground-The Pixies/I'm spinning]

*Ma cousine est une adorable et terrifiante dictatrice.
[Il a de la barbe dans les yeux]

*
C'est la première fois que je raconte des détails de ma vie à un public, certes restreint, mais inconnu, ça fait bizarre... M'en voulez pas pour le manque d'intérêt de cet article, c'était son but =)
*

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